Maxence BOUCHEZ Délégué jeunesse pour le département de l’Oise des Mémoires du Mont-Valérien récompensé par nos amis de l’Union Fédérale

Union Fédérale

Civisme et dévouement à la collectivité

Samedi 19 février 2022, j’ai eu l’immense honneur d’être lauréat au Prix National du Civisme et du Dévouement à la collectivité. Ce prix est décerné par l’Union Fédérale des Anciens Combattants et récompense des actions civiques et de dévouement envers la collectivité. Il vient ainsi souligner mes différentes actions en tant que référent jeunesse du Département de l’Oise pour l’Association Nationale des Mémoires du Mont Valérien.

A cette occasion, j’ai participé au ravivage de la flamme sous l’Arc de Triomphe en tant que porteur de gerbe avec le président de l’Union Fédérale M. Dominique LEPINE et le vice-président M.Gérard RUFFIER-MONET.

Sur la tombe du soldat inconnu, j’ai pu lire : « Ici repose un soldat français mort pour la patrie ». La lecture de cette phrase m’a inspiré ces quelques mots :

« Debout, je me tiens devant lui. C’est la 6ème fois que je le rencontre et c’est toujours une certaine émotion. Aujourd’hui un homme, à côté de moi, avec deux étoiles sur le képi le croisant le salut.

Il est à la fois un homme… un symbole.

Un homme

                Simple homme représentatif de tous les citoyens français, il s’engagea avec fierté, peur, honneur mais surtout pour la France. Il s’engagea dans une guerre que l’on croyait perdue face à cette haine en utilisant la terreur contre des individus n’ayant pas la même idéologie. Face à cette situation, il utilise l’esprit de groupe pour vaincre cette adversité barbare. De son courage il a su défendre notre liberté et notre honneur. Un homme qui a forgé l’histoire de la France, en lui permettant de durer, en étant toujours présent. En général, les hommes souhaitent être influant avec des ambitions personnelles, mais là cet homme rêve que chaque français puisse rester libre en France. Il est un rempart pour celle-ci. Sa devise pourrait être « dormez tranquille je veille sur vous ». Aujourd’hui, c’est lui qui est dans un sommeil éternel et c’est nous qui veillons sur lui. A la lumière d’une torche nous cultivons ses valeurs.

Un symbole

Le dictionnaire définit le symbole comme étant : « Un Être, objet ou un fait perceptible, identifiable, qui, par sa forme ou sa nature, évoque spontanément (dans un groupe social donné) quelque chose d’abstrait ou d’absent ». Cet homme malgré son manque d’apparence physique reste une image représentative :  d’une témérité abondante, portant les plus belles des valeurs. Il est au milieu de tout. Paris et la France le respectent pour son engagement sans faille. Tous les livres d’école parlent de lui et tous les grands hommes essaient de le définir. André Malraux nous dit que « Le courage est une chose qui s’organise, qui vit et qui meurt, qu’il faut l’entretenir comme les fusils ».

Le courage est la plus grande de ses forces.

                Il est comme la plupart de nos militaires d’aujourd’hui qui nous protègent nous chaque « anonyme ». Leurs noms ne sont pas connus. Cependant, cet homme a cette particularité d’être « inconnu ». Ce soldat inconnu est donc pour moi la personne que je respecte le plus, car il est synonyme que tout est possible et qu’il vaut mieux défendre des valeurs que de ressembler à quelqu’un et n’être finalement pas soi-même.

Soyez remercié d’avoir pris connaissance de ces lignes

Texte et photographies de Maxence BOUCHEZ proposés par Alain FABER Président des Mémoires du Mont-Valérien

NOS JEUNES PENSENT À NOS BLESSÉS EN OPEX

UNE BELLE ACTION ORGANISÉE ET PILOTÉE PAR NOTRE DYNAMIQUE « RÉFÉRENT JEUNESSE » DU DÉPARTEMENT DE L’OISE MAXENCE BOUCHEZ

Lors de ma prise de fonction au poste de « Réfèrent jeunesse » pour le département de l’Oise, ma réflexion a été de me dire quelle sera ma première action ?

C’est tout naturellement que j’ai souhaité intervenir dans l’école primaire de mon village.  

C’est ainsi que le projet dessins a vu le jour. Il a consisté à faire réaliser des dessins par des élèves de CM1 et CM2 pour ensuite les remettre aux militaires hospitalisés à « l’Institution Nationale des Invalides »

Une première intervention a eu lieu dans leurs classes afin de leur expliquer ma démarche, leur présenter l’Association Nationale des Mémoires du Mont-Valérien et l’Institution Nationale des Invalides.

Je suis ensuite retourné à l’école quelques temps après pour récupérer les dessins.  Quelle fut ma surprise lorsque j’ai découvert leurs productions ! Les élèves avaient un thème libre pour leurs réalisations et nombreux ont été ceux qui ont choisit de représenter les militaires et de leur dire MERCI.

Et puis, début juillet j’ai eu l’honneur de remettre à chacun des élèves un « Témoignage de Satisfaction et de Reconnaissance » de l’association dans laquelle j’exerce ma tâche de « Référent Jeunesse ».

Une grande fierté pour eux et pour moi !

Prochaine étape maintenant, remettre les dessins aux militaires hospitalisés aux Invalides.

Maxence BOUCHEZ

Référent Jeunesse départemental de l’Oise

Délégation des Hauts de France de l’Association Nationale des Mémoires du Mont-Valérien

CAMP DE TRANSIT DE ROYALLIEU (60)

Il y a des lieux qui imposent le silence… et pourtant le silence n’est pas aux antipodes du devoir de mémoire. La seconde guerre mondiale met en avant des moments de fierté, des actes de bravoure de certains de nos soldats ou de nos concitoyens qui ont su faire face. Ces actes sont racontés avec une certaine fierté et ils ne sont pas restés dans le mutisme de l’histoire.

D’autres lieux imposent le silence pour d’autres raisons.

C’est le cas du camp de Royallieu à Compiègne (60). Comme le décrit le site du mémorial de cette ville ce camp était une « caserne qui a été construite en 1913 et regroupe 25 bâtiments sur une surface de 16 hectares. De 1941 à 1944, elle fut transformée par l’armée allemande en l’un des principaux camps de transit de France. Près de 45 000 personnes y ont été acheminées : internés politiques, résistants, pour beaucoup communistes, civils russes ou américains et juifs. Déportés, soumis au travail forcé et aux mauvais traitements, près de la moitié décède pendant le transport ou dans les camps ».

Ce premier moment de silence impose donc le respect !

Dans le devoir de mémoire il y a ne pas « oublier » mais il y a aussi le respect de ce qui a été donné : la bravoure pour certains, la peur pour d’autres mais pour beaucoup d’entre eux… la vie.

Le silence est donc dans ces lieux un moment de recueillement pour ce qu’il a représenté de souffrance. Car qui dit « camps de transit » nazi, dit aussi parcours vers ce qu’il semble indéfinissable de souffrance : les camps de concentration.

Cet endroit a été un des plus importants du système génocidaire mis en place par l’Allemagne nazie, dans sa folie de race pure mais aussi dans la volonté d’asservir toute opposition à la fois politique et citoyenne en action de résistance envers le régime du Reich.

De ces « transits » vers la « concentration » l’objectif était « l’extermination ». Et là, dans ce dernier point le silence n’est plus possible.

Ce silence ne doit pas exister pour ne pas les oublier. Le Camp de Royallieu est disponible à la visite (hors période COVID) grâce au mémorial de l’internement et de la déportation.

Parce que la délégation Hauts de France des mémoires du Mont-Valérien souhaite perpétuer le devoir de mémoire il nous semblait important de communiquer sur ce site de la seconde guerre mondiale. Nous ne voulons pas oublier… et nous ne voulons pas que certaines pages de l’histoire ne se réécrivent et que l’ambiguïté de ce « silence » ne se reproduise.

Ainsi, par nos articles, nous nous engageons à vous faire découvrir certains lieux, certains moments de cette seconde guerre mondiale qui a tant impacté la France en général et les Hauts de France en particulier.

Stéphane Cerrabino

Délégué Régional des Hauts de France des Mémoires du Mont-Valérien

Jérémy Bouchez

Secrétaire Régional des Hauts de France des Mémoires du Mont-Valérien

Maxence Bouchez

Référent Jeunesse de L’Oise des Mémoires du Mont-Valérien

PRÉSENTATION DU PREMIER  » RÉFÉRENT JEUNESSE  » en France et pour le département de l’Oise de l’Association Nationale Mémoires du Mont-Valérien

Maxence BOUCHEZ

Vous invite à écouter et voir le programme qu’il propose pour les mois à venir et après le 1er janvier 2021 date à laquelle il entrera en fonction. Nous lui souhaitons une pleine réussite et  » Bon vent Bonne mer ».

Maxence BOUCHEZ « Référent Jeunesse 60″ plubiera régulièrement l’avancement de ses travaux et réalisations. Il vous donne rendez-vous sur ce blog dans la catégorie  » ACTIVITÉS JEUNESSE » à partir de courant janvier.

Vous pouvez joindre Maxence par l’intermédiaire de ce blog, ou vous pouvez lui faire parvenir votre courrier à l’adresse courrielle suivante : s.cerabino@anmmv.eu