Entretenir et faire respecter la MÉMOIRE du MONT-VALÉRIEN, promouvoir et développer la mémoire par la communication, le dialogue et par une relation intergénérationnelle permanente en France et à l’étranger.
Cérémonie du 78e anniversaire du Massacre des 643 martyrs d’Oradour-sur-Glane ce 10 juin 2022.
PRÉSENCES DE CHRISTOPHE SENCIER DÉLÉGUÉ RÉGIONAL « NOUVELLE-AQUITAINE » REPRÉSENTANT L’ ASSOCIATION NATIONALE MÉMOIRES DU MONT-VALÉRIEN ET DE CHRISTOPHE BOUSSIGNAC (impérant) LORS DE LA CÉRÉMONIE D’HOMMAGE DU 78è ANNIVERSAIRE DU MASSACRE D’ORADOUR-sur-GLANE
Après des discours officiels plus poignants les uns que les autres, le cortège de plusieurs centaines de personnes s est rendu au cimetière pour y déposer quelques dizaines de gerbes afin de rendre un vibrant hommage aux victimes de cette barbarie nazie.
Souvenons nous et n’oublions jamais…
CHRISTOPHE SENCIER DÉLÉGUÉ RÉGIONAL « NOUVELLE-AQUITAINE et Christophe Boussignac (impétrant)
Nous remercions les auteurs des photographies, et alamy-eh4498 ainsi que Google pour leur participation au transfert de la mémoire.
Par décision du Président de l’Association Nationale Mémoires du Mont-Valérien, sur proposition du Chancelier de l’Association après avoir réuni le comité d’attribution, les décisions de nomination pour la « Promotion Hubert Germain 08 mai 2022 » sont les suivantes et prendront rang à compter de la date de leur réception.
MÉDAILLE DE LA RECONNAISSANCE
Monsieur Jean-Charles MARCIN
CROIX DU MÉRITE ÉCHELON « BRONZE »
Monsieur Francis BEGUIN
Monsieur Christophe BOUSSIGNAC
Monsieur Robert DEMOUGEOT
Monsieur Alain FAGES
Monsieur Alban FREVILLE
Monsieur Corentin FREVILLE
Madame Geneviève GOUGE
Mademoiselle Justine HAUDECOEUR
Monsieur Didier PATUREAU
Monsieur Roland PICAUD
Madame Dominique QUEUILLE
Monsieur Jean-Paul ROCOURT
Monsieur Claude VIRET
Madame Clarisse ZANN
Monsieur André ZANN
CROIX DU MÉRITE ÉCHELON « ARGENT »
Monsieur Jean-François ANIERE
Madame Michelle GAGNE
Monsieur Pascal HOCQ
Monsieur Alain JOLY
Monsieur Yves-Michel LANGLOIS
Monsieur Cyril VERMUS
Monsieur Bernard WENDEN
L’ Association Nationale Mémoires du Mont-Valérien félicite les nouveaux récipiendaires et les encourage à leur développer de leurs actions mémorielles. Félicitions à vous tous.
Henri Queuille Son nom est associé à l’idée de refus du gouvernement de Vichy et de l’occupation.
Le musée retrace l’histoire du maquis de Neuvicgrâce à un comité issu des diverses organisations de résistance présentes en Haute Corrèze. Son inauguration, le 4 mai 1982, se fait en présence du Président de la République, François Mitterrand et de Jacques Chirac alors maire de Paris et député de la Corrèze.
En Gare de Neuvic : Un des plus grands hold-up de tous les temps pour des milliards de Francs : Vers la mi-juillet 1944, la nouvelle d’un prochain transfert de fonds important parvient à la connaissance de la Résistance, dans l’après-midi du 26 juillet. On décide alors que le train sera arraisonné en gare à 30 km à l’ouest de Périgueux. L’opération a totalement réussie.
Christophe Sencier. Délégué Régional « Nouvelle Aquitaine »
Honneur au Général d Armée Aérienne Martial Valin à Limoges
Ce samedi 6 novembre matin a eu lieu l inauguration de l exposition dans le hall de l hôtel de ville de Limoges dédié à la carrière exceptionnelle du Général Martial Valin citoyen d honneur de la ville de Limoges.
Grand Croix dans l Ordre de la Légion d Honneur,
Compagnon de l’Ordre de la Libération
Croix de guerre 14/18 et 39/45
Fondateur des Forces Aériennes de la France libre. Officier supérieur de l Armée de l air, il rejoint le Général de Gaulle en 1941. Fort de son expérience de commandement et spécialiste des bombardements de nuit.
Nommé Général, il remplace rapidement l Amiral Muselier et prend le commandement des Forces Aériennes de la France Libre. Il crée les groupements de bombardement et régiments de chasse notamment Normandie-Niemen et planifie des contre attaques importantes.
En Août 1944, c est au sein de la 2ème DB du Général Leclerc qu’il participe à la Libération de Paris comme homme du rang.
En ce jour de novembre, Limoges honore cet illustre combattant en présence de sa famille par des gerbes déposées sur sa tombe.
Nous remercions la Mairie de Limoges et les auteurs des différentes photographies présentées contribuant ainsi au transfert de la mémoire de tous ceux qui sont tombés avec ou sans uniforme pour la Liberté de la FRANCE.
Christophe Sencier délégué de la région « Nouvelle Aquitaine »
Un article proposé par Christophe SENCIER Délégué Régional de « Nouvelle-Aquitaine »
BERNARD KATZ
Je voudrais rendre un hommage appuyé à un homme qui a été très impliqué dans la Libération de Limoges, Bernard Katz qui vient de nous quitter dans sa 98 ème année.
Bernard Katz, un vrai baroudeur. L homme collectionne les coups de main, les dernières semaines avant la libération de Limoges, il ne va les voir passer tant les événements se précipitent au sein du groupe franc de l AS de Grandmont.
Installé à Limoges début 1943, Bernard Katz déniche des petits boulots. On le voit ainsi téléphoniste à la caserne de la Visitation, assistant au laboratoire de l hôpital, mais très vite le « fidèle » du colonel Huard sait que sa vie passe par les hauteurs de Grandmont où chacun apprécie la fraternité d armes.
Des armes parlons- en …Au groupe franc on est prêt à se battre mais il n y a en arme lourde qu un fusil -mitrailleur et un mitrailleur d avion ! il fallait être insouciant et vivre au gré de l insouciance de la jeunesse » confie Bernard Katz en évoquant, plus d un siècle après, son incroyable virée sur les routes de la Haute-vienne entre Limoges et La Chateline, à Bussière-Galant.
La Chateline à Bussière-Galant
On est le 12 août 1944, neuf jours avant la libération de la cité porcelainière : » je reçois l ordre de partir pour La Chateline, belle propriété aux confiants de la Haute-vienne et de la Dordogne, afin de remettre à Pierre Boursicot, bientôt commissaire de la République, une somme de 500 000 f, soit près de 80 000€. Une traction avant 11cv est mise à ma disposition et, à 9h après avoir revêtu la tenue kaki des GMR, pistolet au côté, je prends livraison de la voiture et la somme d argent prévue. Je choisis la route de St Yrieix par de petites voies de campagne lorsque je tombe sur le maquis!! Je suis désarmé et aligné le long du mur… Que faire ? Je joue le tout pour le tout. Je dis que je suis le lieutenant Bernard du groupe franc de l AS de Grandmont. Il semble que mes paroles dissipent les vapeurs d alcool. L un des maquisards va à La Chateline et revient rassuré : » c est bon tu es attendu! » C est ainsi que je suis introduit auprès du commissaire régional de la République et lui remets les 500 000F.
Nous remercions la » collection-jfm.fr » pour sa participation à la transmission de la mémoire
Tulle et Oradour La traversée du Limousin de la Das ReichBernard Gouley et Hélène Abalo – France 3 Nouvelle-Aquitaine vous propose de retracer l’itinéraire de la Das Reich, la division SS qui va commettre plusieurs exactions sur son parcours du sud de la France à la Normandie.
1 : Le 6 juin 1944 à l’aube du 6 juin 1944, une armada de navires approche des côtes normandes. 156 000 soldats, principalement Américains, Anglais, Canadiens, s’apprêtent à débarquer en Normandie. Parmi eux, les 177 Français du commando Kieffer.
Le débarquement provoquera la mise en route de la division Das Reich.
Les alliés débarquent sur cinq plages désignées Gold, Juno, Sword, Omaha et Utah. Cette action militaire hors-norme libère la France, mais elle permet surtout d’ouvrir un second front contre les Allemands. Le premier, à l’est, est l’affaire des Soviétiques. La finalité est de les prendre en tenaille. Ce sera chose faite à partir de janvier 1945 où les combats se dérouleront en Allemagne même.L’état-major allemand savait que les alliés poseraient pied un jour sur les côtes françaises, mais c’est le lieu qui restait inconnu. Les services secrets britanniques, doués pour brouiller les pistes avaient laissé entendre depuis 1943 que le débarquement aurait lieu du côté du Pas-de-Calais. Conséquence: l’armée allemande a concentré ses forces dans le nord de la France jusqu’au Pays-Bas. Seconde conséquence: les troupes basées en Normandie sont soit des hommes âgés, peu performants ou au contraire des très jeunes sans beaucoup d’expérience.Lorsque les navires alliés approchent des côtes, l’effet de surprise est total côté allemand: la météo depuis plusieurs affichait pluies et vents donc peu favorable à un débarquement selon l’analyse de l’état-major allemand.
Qui compose cette division et quelle est la raison de sa présence dans les environs de Montauban ? En Allemagne, les officiers provenaient essentiellement de la noblesse et de la grande bourgeoisie. Lors qu’Hitler accède au pouvoir, il « casse » les codes et permet à des ouvriers et des petits bourgeois d’accéder à des grades d’officier. La Das Reich était composée de ces deux catégories. Ces hommes, pour accéder à cette division délite, appartenaient au parti nazi et devaient faire preuve d’un fanatisme infaillible. La particularité de cette division était la présence de « malgré nous » alsaciens dont certains déserteront en 1944 tandis que d’autres participeront le 10 juin au massacre d’Oradour.Entre 1942 et 1943, la Division est sur le front russe. Elle subit des pertes considérables tant chez les soldats que les officiers. Près de 20% des officiers et sous-officiers sont revenus de Russie inaptes au combat. L’état-major décide en 1944 de placer des troupes au nord de la Loire et dans le Sud-Ouest en prévision d’un débarquement allié qu’il sait imminent. C’est la première raison de leur venue dans le département du Lot et Garonne. La seconde est de mettre en échec les réseaux de résistance de la région. En avril 1944, les premiers éléments de la Division Das Reich arrivent à Montauban. Au total, ce sont 15 000 hommes qui seront répartis dans une cinquantaine de cantonnements à Montauban et dans les environs.
300 autres attendaient le même sort. Il en fut autrement : les SS décident de suspendre leurs représailles. Pourquoi ? Plusieurs hypothèses ont été avancées: l’abbé Lespinasse, qui avait accompagné chaque supplicié, aurait fait appel à leur clémence ; le secrétaire général de la Préfecture, qui parlait couramment allemand, serait parvenu à convaincre l’occupant de renoncer à sa vengeance. Dans les jours suivants, 149 hommes de Tulle sont envoyés au camp de concentration de Dachau. 48seulement en reviendront. En 48 heures, 213 civils seront tués à Tulle. Le 9 juin, la division Das Reich quitte Tulle et poursuit son périple pour rejoindre le front normand. #5 : Oradour-sur-Glane, l’atrocité le 10 juin 1944, à 14h, les habitants d’Oradour-sur-Glane voient arriver des soldats SS. Dans ce petit village de Haute-Vienne, on ignore presque tout de la guerre. Seuls ceux de 14 savent ce que sait vraiment. Avec une force presque tranquille, les soldats rassemblent la population sur le champ de foire. Les enfants sont avec leurs institutrices, les hommes bavardent. Il n’y a peut-être bien que les femmes pour se faire du mauvais sang. Des mitraillettes sont en place mais rien ne bouge vraiment. Les SS disent vouloir chercher des armes. A Oradour, il n’y en a pas. Prétexte avant l’horreur. Les femmes et les enfants sont rassemblés dans l’église. Ils mourront brûlés vifs. Les hommes seront éparpillés en plusieurs lieux de supplice. Seuls 5 Tulle : décès de Jean Viacroze, rescapé des « pendus » et de Dachau
Christophe SENCIER Délégué de la Région Nouvelle-Aquitaine
Nous remercions très sincèrement les auteurs des documents présentés ci-dessus. Nous les avons utilisés dans le but de conserver la mémoire et de la transférer aux générations qui méconnaissent notre histoire et ce que les français ont vécu pendant la guerre 1939-1945. Remerciements réitérer à Google et Wikipédia.