Musée départemental de la résistance à Neuvic


Henri Queuille Son nom est associé à l’idée de refus du gouvernement de Vichy et de l’occupation.
Le musée retrace l’histoire du maquis de Neuvic grâce à un comité issu des diverses organisations de résistance présentes en Haute Corrèze. Son inauguration, le 4 mai 1982, se fait en présence du Président de la République, François Mitterrand et de Jacques Chirac alors maire de Paris et député de la Corrèze.
En Gare de Neuvic : Un des plus grands hold-up de tous les temps pour des milliards de Francs : Vers la mi-juillet 1944, la nouvelle d’un prochain transfert de fonds important parvient à la connaissance de la Résistance, dans l’après-midi du 26 juillet. On décide alors que le train sera arraisonné en gare à 30 km à l’ouest de Périgueux. L’opération a totalement réussie.
Christophe Sencier. Délégué Régional « Nouvelle Aquitaine »
Limoges honore le général MARTIAL VALIN

Honneur au Général d Armée Aérienne Martial Valin à Limoges
Ce samedi 6 novembre matin a eu lieu l inauguration de l exposition dans le hall de l hôtel de ville de Limoges dédié à la carrière exceptionnelle du Général Martial Valin citoyen d honneur de la ville de Limoges.
Grand Croix dans l Ordre de la Légion d Honneur,
Compagnon de l’Ordre de la Libération
Croix de guerre 14/18 et 39/45
Fondateur des Forces Aériennes de la France libre. Officier supérieur de l Armée de l air, il rejoint le Général de Gaulle en 1941. Fort de son expérience de commandement et spécialiste des bombardements de nuit.
Nommé Général, il remplace rapidement l Amiral Muselier et prend le commandement des Forces Aériennes de la France Libre. Il crée les groupements de bombardement et régiments de chasse notamment Normandie-Niemen et planifie des contre attaques importantes.
En Août 1944, c est au sein de la 2ème DB du Général Leclerc qu’il participe à la Libération de Paris comme homme du rang.

En ce jour de novembre, Limoges honore cet illustre combattant en présence de sa famille par des gerbes déposées sur sa tombe.
Nous remercions la Mairie de Limoges et les auteurs des différentes photographies présentées contribuant ainsi au transfert de la mémoire de tous ceux qui sont tombés avec ou sans uniforme pour la Liberté de la FRANCE.
Christophe Sencier délégué de la région « Nouvelle Aquitaine »
Les expositions en Limousin
Monsieur Dominique LE NOIR de la délégation Nouvelle Aquitaine et membre décoré de notre association vous propose les expositions suivantes


Nous le remercions pour tout le travail effectué pour le transfert de la Mémoire juste et partagée.
Dominique LE NOIR membre de la délégation de la nouvelle Aquitaine par Alain FABER Président national des Mémoires du Mont-Valérien
Un inconnu qui ne devrait pas l’être…..
Un article proposé par Christophe SENCIER Délégué Régional de « Nouvelle-Aquitaine »
BERNARD KATZ

Je voudrais rendre un hommage appuyé à un homme qui a été très impliqué dans la Libération de Limoges, Bernard Katz qui vient de nous quitter dans sa 98 ème année.
Bernard Katz, un vrai baroudeur. L homme collectionne les coups de main, les dernières semaines avant la libération de Limoges, il ne va les voir passer tant les événements se précipitent au sein du groupe franc de l AS de Grandmont.
Installé à Limoges début 1943, Bernard Katz déniche des petits boulots. On le voit ainsi téléphoniste à la caserne de la Visitation, assistant au laboratoire de l hôpital, mais très vite le « fidèle » du colonel Huard sait que sa vie passe par les hauteurs de Grandmont où chacun apprécie la fraternité d armes.
Des armes parlons- en …Au groupe franc on est prêt à se battre mais il n y a en arme lourde qu un fusil -mitrailleur et un mitrailleur d avion ! il fallait être insouciant et vivre au gré de l insouciance de la jeunesse » confie Bernard Katz en évoquant, plus d un siècle après, son incroyable virée sur les routes de la Haute-vienne entre Limoges et La Chateline, à Bussière-Galant.

On est le 12 août 1944, neuf jours avant la libération de la cité porcelainière : » je reçois l ordre de partir pour La Chateline, belle propriété aux confiants de la Haute-vienne et de la Dordogne, afin de remettre à Pierre Boursicot, bientôt commissaire de la République, une somme de 500 000 f, soit près de 80 000€. Une traction avant 11cv est mise à ma disposition et, à 9h après avoir revêtu la tenue kaki des GMR, pistolet au côté, je prends livraison de la voiture et la somme d argent prévue. Je choisis la route de St Yrieix par de petites voies de campagne lorsque je tombe sur le maquis!! Je suis désarmé et aligné le long du mur… Que faire ? Je joue le tout pour le tout. Je dis que je suis le lieutenant Bernard du groupe franc de l AS de Grandmont. Il semble que mes paroles dissipent les vapeurs d alcool. L un des maquisards va à La Chateline et revient rassuré : » c est bon tu es attendu! » C est ainsi que je suis introduit auprès du commissaire régional de la République et lui remets les 500 000F.
Nous remercions la » collection-jfm.fr » pour sa participation à la transmission de la mémoire
Christophe SENCIER Délégué régional » Nouvelle-Aquitaine «

9 – 10 JUIN 1944 / TULLE et ORADOUR-sur-GLANE
Tulle et Oradour La traversée du Limousin de la Das ReichBernard Gouley et Hélène Abalo – France 3 Nouvelle-Aquitaine vous propose de retracer l’itinéraire de la Das Reich, la division SS qui va commettre plusieurs exactions sur son parcours du sud de la France à la Normandie.
1 : Le 6 juin 1944 à l’aube du 6 juin 1944, une armada de navires approche des côtes normandes. 156 000 soldats, principalement Américains, Anglais, Canadiens, s’apprêtent à débarquer en Normandie. Parmi eux, les 177 Français du commando Kieffer.


Le débarquement provoquera la mise en route de la division Das Reich.
Les alliés débarquent sur cinq plages désignées Gold, Juno, Sword, Omaha et Utah. Cette action militaire hors-norme libère la France, mais elle permet surtout d’ouvrir un second front contre les Allemands. Le premier, à l’est, est l’affaire des Soviétiques. La finalité est de les prendre en tenaille. Ce sera chose faite à partir de janvier 1945 où les combats se dérouleront en Allemagne même.L’état-major allemand savait que les alliés poseraient pied un jour sur les côtes françaises, mais c’est le lieu qui restait inconnu. Les services secrets britanniques, doués pour brouiller les pistes avaient laissé entendre depuis 1943 que le débarquement aurait lieu du côté du Pas-de-Calais. Conséquence: l’armée allemande a concentré ses forces dans le nord de la France jusqu’au Pays-Bas. Seconde conséquence: les troupes basées en Normandie sont soit des hommes âgés, peu performants ou au contraire des très jeunes sans beaucoup d’expérience.Lorsque les navires alliés approchent des côtes, l’effet de surprise est total côté allemand: la météo depuis plusieurs affichait pluies et vents donc peu favorable à un débarquement selon l’analyse de l’état-major allemand.

Une éclaircie et une mer calme étaient prévues le 6 juin, mais cette information n’était connue que des alliés grâce à leur station météo basée dans l’Atlantique. Les soldats de la Wehrmacht sont dans les premières heures désemparés par ce déferlement d’hommes sur les plages.https://www.youtube.com/watch?v=FN4dxsvOc_k Mais à Omaha Beach, l’une des quatre plages situées dans le Cotentin, les Américains ont rencontré de sérieuses difficultés. Quand la première vague de combattants a foulé le sable à 6h35, la mer était basse. Cela a obligé les hommes à courir 500 mètres à découvert avant de pouvoir se mettre à l’abri. A 7h du matin, 58 chars américains débarquent sur la plage. A la fin de la journée, il n’en reste que trois. Omaha Beach portera le nom de Omaha la sanglante.Le Débarquement à l’issue de cette première journée est une « réussite » pour les alliés même si le bilan est lourd: 11 000 tués ou disparus.Ce 6 juin, toutes les forces allemandes présentes sur le territoire français ont ordre de rejoindre le front en Normandie. A plus de 700 kilomètres, à Montauban, apprenant la nouvelle du Débarquement, la division Das Reich reçoit l’ordre de se mettre en route et derejoindre la Normandie.© INA#2 : La DasReichLe 6 juin 1944, après cinq années d’occupation allemande, la libération de la France commence avec le débarquement anglo-américain sur les plages normandes. Toutes les forces militaires allemandes disponibles sont appelées à rejoindre le front normand. C’est dans ce contexte d’urgence et de fin régime que la division allemande Das Reich, basée à Montauban, va se mettre en marche pour la Normandie.

Qui compose cette division et quelle est la raison de sa présence dans les environs de Montauban ? En Allemagne, les officiers provenaient essentiellement de la noblesse et de la grande bourgeoisie. Lors qu’Hitler accède au pouvoir, il « casse » les codes et permet à des ouvriers et des petits bourgeois d’accéder à des grades d’officier. La Das Reich était composée de ces deux catégories. Ces hommes, pour accéder à cette division délite, appartenaient au parti nazi et devaient faire preuve d’un fanatisme infaillible. La particularité de cette division était la présence de « malgré nous » alsaciens dont certains déserteront en 1944 tandis que d’autres participeront le 10 juin au massacre d’Oradour.Entre 1942 et 1943, la Division est sur le front russe. Elle subit des pertes considérables tant chez les soldats que les officiers. Près de 20% des officiers et sous-officiers sont revenus de Russie inaptes au combat. L’état-major décide en 1944 de placer des troupes au nord de la Loire et dans le Sud-Ouest en prévision d’un débarquement allié qu’il sait imminent. C’est la première raison de leur venue dans le département du Lot et Garonne. La seconde est de mettre en échec les réseaux de résistance de la région. En avril 1944, les premiers éléments de la Division Das Reich arrivent à Montauban. Au total, ce sont 15 000 hommes qui seront répartis dans une cinquantaine de cantonnements à Montauban et dans les environs.




Les premières exactionshttps://www.youtube.com/watch?v=MU7URC5xU6MLes SS de la DasReich, un parcours de la désolation Réalisation : Caroline Reussner Coproduction : Bonne étoile Productions/France Télévisions/France 3 Limousin avec le soutien de la DMPA, du Ministère de la Défense, de la Fondation CARAC et du Comité des Martyrs de Tulle.Un documentaire labellisé par l’Office National des Anciens Combattants de Corrèze La division avait déjà effectué un séjour à Montauban. C’était en 1940, la France avait signé l’armistice, la population était calme et résignée. En avril 1944, la résistance s’est développée et nombreux sont les Français et Françaises qui estiment à juste titre que la chute du 3e Reich n’est qu’une question de temps.Fin mai 44, on estimait à 500 000 le nombre de résistants actifs en France dont 10 000 pourvus d’armes dans la Dordogne, la Corrèze, la Haute-Vienne et la Creuse.Côté maquis la consigne donnée à ceux qui suivent De Gaulle est de ne pas bouger tant que les alliés n’ont pas débarqué. Ce groupe représente les deux tiers des résistants en France. Le dernier tiers composé de francs-tireurs et partisans communistes refusent l’autorité de De Gaulle et veulent que la France se libère par elle-même.Les hommes de la Das Reich sont quant à eux actifs. Ils attaquent les maquis du Lot en mai 1944, effectuent des arrestations à Figeac et des résistants sont fusillés. A partir du 6 juin, l’arrivée des alliés sur les côtes normandes sème un vent de panique parmi les Allemands basés en France. Ils vont redoubler de violence. Oradour-sur-Glane en sera le point culminant.#3 : La route sanglante A Montauban, soit à plus de 700 kilomètres de la Normandie, les soldats allemands de la Das Reich apprennent par la population, qui ne cache pas sa joie, que le débarquement a lieu. L’ordre de se préparer à partir pour le front normand est donné le 7 juin. Mais ce n’est que le 8 que la division quitte Montauban. La première difficulté est d’organiser un périple de plus de 700 kilomètres avec 15 000 hommes et 14 000 véhicules. La Résistance, galvanisée par les nouvelles du Débarquement, a pour mission de ralentir tout soldat allemand qui veut rejoindre le front. Les responsables de la Division le savent : ils ne peuvent plus prendre les routes nationales au risque de tomber dans des embuscades. Le temps pour rejoindre le front sera probablement plus long que prévu. Une première journée de terreur. Les contacts meurtriers entre soldats allemands et français vont se multiplier tout au long de la journée du 8 juin. Le premier a lieu à 14 km au-delà de Gourdon près du village de Grottière. Des Résistants se positionnent près du pont qui franchit la Dordogne et ouvrent le feu. Les Allemands répliquent et tuent cinq Résistants. Au bourg de Carsac, les Allemands se heurtent à un camion transportant 54 Résistants. 4 sont tués, le cinquième parvient à s’évader.A Gabaudet dans le Lot, des jeunes résistants étaient cachés dans une ferme. Certains d’entre eux sont tombés sur une patrouille de la division. Dix hommes et adolescents et une jeune fille ont été abattus. A Roufflilac-de-Calux, en Dordogne, les Allemands procèdent à de terribles représailles à la suite d’une embuscade de la Résistance : 13 habitants fusillés et jetés aux flammes. Le bilan de la journée est lourd du côté des Français : la Résistance avancera le chiffre de plusieurs centaines de morts contre une quinzaine de tués et une trentaine de blessés côté allemand. Le but était de ralentir la progression des occupants et au lieu de mettre 3 heures pour effectuer 64 km, les hommes de la Das Reich en ont mis le double. En Normandie, les Alliés poursuivent leur progression dans les terres. Les Allemands se montrent intraitables: une soixantaine de soldats canadiens prisonniers sont exécutés dans le Calvados au prétexte qu’ils refusaient de répondre à un interrogatoire… Cette violence de masse va s’exercer à Tulle où un détachement de la Division arrive en fin de journée. Tulle qui, depuis 24 heures, est entre les mains de courageux Résistants. © DR#4 : les 99 pendus de Tulle Le soir du 8 juin, un détachement de la Division Das Reich parvient à Tulle. Depuis presque 48 heures, la ville est entre les mains de la résistance. L’arrivée des SS va permettre aux occupants de reprendre la cité. Les représailles seront terribles. Le courage et la témérité des résistants le 7 juin, les FTP (Francs-tireurs-partisans) attaquent, à Tulle, les casernes et les écoles où sont stationnés les soldats de la Wehrmacht. Les miliciens sont également visés. Pendant des heures, c’est une guérilla urbaine qui oppose les deux camps.Le 8, en début d’après-midi, la quasi-totalité de la ville est entre les mains des résistants et à 16h, une quarantaine d’Allemands en uniforme et en civil se rendent les mains sur la tête. Quelques rues restaient entre les mains de l’ennemi. Les fumées des incendies déclarés un peu partout dans la ville sont repérées à cinq kilomètres par le détachement de la Division SS qui encercle la ville. Il leur faut une vingtaine de minutes pour reprendre Tulle. L’ennemi s’impose sans difficulté avec trois soldats tués et neuf blessés seulement. En revanche, les combats menés par les maquisards pendant ces deux jours ont fait 139 morts et une quarantaine de blessés côté allemand. © DRA l’aube du 9 juin, les hommes de la Das Reich reçoivent l’ordre de perquisitionner les maisons, de recueillir les armes qui seraient cachées et de rassembler tous les hommes dans la cour de la manufacture pour vérification d’identité. A 10h, 3 000 hommes y sont parqués. Une déclaration des forces allemandes est placardée en ville : il y est question de l’assassinat de 40 soldats allemands pendant les deux jours de combat. Les corps mutilés auraient été retrouvés le matin même. Jusqu’à ce jour, cette information n’a jamais pu être vérifiée. Il est stipulé dans cette déclaration que pour venger ces 40 tués, 120 maquisards et leurs complices seront pendus. En début d’après-midi beaucoup de Tullistes sont relâchés mais 400 sont encore retenus. Et parmi eux, seuls deux maquisards ont été pris dans la rafle et les preuves de complicité contre les autres prisonniers n’existent pas… alors il faut trouver des motifs. Arbitrairement, les SS mettent de côté les jeunes, les mal rasés, tous ceux dont l’aspect semble négligé. Les premiers sont emmenés à l’extrémité sud de la ville. Entre 16h et 19h, 99hommes sont pendus.

300 autres attendaient le même sort. Il en fut autrement : les SS décident de suspendre leurs représailles. Pourquoi ? Plusieurs hypothèses ont été avancées: l’abbé Lespinasse, qui avait accompagné chaque supplicié, aurait fait appel à leur clémence ; le secrétaire général de la Préfecture, qui parlait couramment allemand, serait parvenu à convaincre l’occupant de renoncer à sa vengeance. Dans les jours suivants, 149 hommes de Tulle sont envoyés au camp de concentration de Dachau. 48seulement en reviendront. En 48 heures, 213 civils seront tués à Tulle. Le 9 juin, la division Das Reich quitte Tulle et poursuit son périple pour rejoindre le front normand. #5 : Oradour-sur-Glane, l’atrocité le 10 juin 1944, à 14h, les habitants d’Oradour-sur-Glane voient arriver des soldats SS. Dans ce petit village de Haute-Vienne, on ignore presque tout de la guerre. Seuls ceux de 14 savent ce que sait vraiment. Avec une force presque tranquille, les soldats rassemblent la population sur le champ de foire. Les enfants sont avec leurs institutrices, les hommes bavardent. Il n’y a peut-être bien que les femmes pour se faire du mauvais sang. Des mitraillettes sont en place mais rien ne bouge vraiment. Les SS disent vouloir chercher des armes. A Oradour, il n’y en a pas. Prétexte avant l’horreur. Les femmes et les enfants sont rassemblés dans l’église. Ils mourront brûlés vifs. Les hommes seront éparpillés en plusieurs lieux de supplice. Seuls 5 Tulle : décès de Jean Viacroze, rescapé des « pendus » et de Dachau
Christophe SENCIER Délégué de la Région Nouvelle-Aquitaine
Nous remercions très sincèrement les auteurs des documents présentés ci-dessus. Nous les avons utilisés dans le but de conserver la mémoire et de la transférer aux générations qui méconnaissent notre histoire et ce que les français ont vécu pendant la guerre 1939-1945. Remerciements réitérer à Google et Wikipédia.
Décision du 08 MAI 2021 portant nomination dans la catégorie « Médaille de Reconnaissance et Croix du Mérite » de l’Association Nationale Mémoires du Mont-Valérien « PROMOTION AUGUSTE RAULHAC »
Par décision du Président de l’Association Nationale Mémoires du Mont-Valérien, sur proposition du Chancelier de l’Association après avoir réuni le comité d’attribution, les décisions de nomination pour la « Promotion Auguste RAULHAC 08 mai 2021 » sont les suivantes et prendront rang à compter de la date de leur réception.


MÉDAILLE DE LA RECONNAISSANCE AVEC « ÉTOILE »
Franck WILHELME
Région : Hauts-de-France
MÉDAILLE DE LA RECONNAISSANCE
Laétitia BOUCHEZ
Région : Hauts-de-France

CROIX DU MÉRITE ÉCHELON « BRONZE »
Alain ROUFFY
Région : Nouvelle Aquitaine
Jérémy BOUCHEZ
Région : Hauts-de-France

CROIX DU MÉRITE ÉCHELON « ARGENT »
Dominique Richard LENOIR
Région : Nouvelle-Aquitaine

À TITRE POSTUME CROIX DU MÉRITE ÉCHELON « OR » AVEC PALME
Geneviève LE BERRE
Région : Hauts de France
PRÉSENTATION DU PARRAIN DE LA DEUXIEME PROPOTION DES MÉDAILLES ET CROIX DU MÉRITE DE L’ASSOCIATION NATIONALE DES MÉMOIRES DU MONT-VALÉRIEN
AUGUSTE R A U L H A C
RÉSISTANT PILIER DU RÉSEAU HOPPER



Né en 1909. Décédé à Espalion (Aveyron), le 6 juin 1993
L’un des premiers agents de l’Armée Volontaire, dès octobre 1940. Il mit son bar « La Reine Blanche » à Saint-Germain des Près au service du réseau Hopper. Arrété après dénonciation de l’un de ses contacts avec Joseph Blanchard, Jean-Baptiste Cartier et Jean Mulenders, le 11 mars 1942. Déporté à Hinzert ou il fournisssait du papier et du carton volés à l’atelier Romika à l’abbé Daligaut.






PRISES DE GUERRE
Étui à cigarettes et pistolet ayant appartenu à Hermann GÖERING




1940 LONDRES

A Londres, Valin « pilote » l aviation.
Dès l été 1940, la France Libre compte dans ses rangs des Limousins. Parmi eux, une figure limougeaude : Martial Valin, chef d état-malor de l Air des forces françaises libres. Lancien élève de Gay-lussac, alors âgé de 42 ans, a choisi l aviation depuis 1926…Promu au commandement en 1936, il conduit durant la terrible bataille de 1940 la 33ème escadre aérienne. La défaite stimule Martial Valin. Vichy a beau le condamner à mort, le limougeaud met le cap vers Londres. Il va faire partie du cercle le plus proche des conseillers du chef de la France Libre. Lorsque les relations diplomatiques sont rompues entre Pétain et l Union soviétique, le Général de Gaulle s’engouffre dans la brèche. Désireux de ne pas être lié uniquement aux Anglais et aux Américains, de Gaulle choisit aussi de se rapprocher des Russes. En février 1942, le Général Valin engage des négociations avec la mission soviétique à Londres.



L’aventure de l’ escadrille Normandie-Niemen ne fait que débuter. Le général Valin, l homme de confiance de de Gaulle, a déjà gagné la partie en juillet 1942. À Londres, il assiste au départ de douze pilotes. Fin novembre, 3 dakotas prennent en charge les aviateurs à Téhéran et les conduisent au camp D’Ivanovo. L’épopée se terminera en 1945, à Elbing. Durant deux ans et demi, de novembre 1942 à la chute d Hitler en mai 1945, le général Valin, commissaire de l Air au sein du gouvernement provisoire de la République, suivra, jour après jour, l’évolution de cette escadrille Normandie-Niémen frappée par le froid, la neige et les ciels glacés. Sur les 42 pilotes de l escadrille tombés en URSS seize corps furent rapatriés. A des milliers de kilomètres de Limoges, le souvenir du Général Valin n est pas oublié. Inhumé à Moscou, le pilote inconnu de Normandie-Niemen repose sous le monument aux morts érigé par les soviétiques à la gloire des Ailes françaises.
Christophe SENCIER Délégué régional « Nouvelle Aquitaine »
Nous remercions Wikipedia, et les amis du musée de l’air pour les emprunts destinés à la transmission de la mémoire. REMERCIEMENTS.
ORADOUR SUR GLANE – GÉNÉRAL DE GAULLE 4 et 5 mars 1945
« 76 ans«
« LIMOGES CAPITALE DU MAQUIS »
lors de son discours au balcon de l Hôtel de ville le Général de Gaulle décernera le titre de » Capital du Maquis » à Limoges.
» Oradour sur Glane est le symbole des malheurs de la patrie. Il convient d en conserver le souvenir, car il ne faut jamais qu’un pareil malheur se reproduise »
Général de Gaulle , Oradour sur Glane
Au lendemain de son accueil triomphal à Limoges, le Général de Gaulle se rendit à Oradour sur Glane le 5 mars 1945.
Alors que la guerre n’était pas terminée, cette visite hautement symbolique marquera l’histoire d’Oradour.
Cette déambulation dans le village calciné marqua les esprits d autant plus qu il prit, quelques mois plus tôt, une décision importante : la conservation du village martyre en l état.
Une décision validée par le gouvernement provisoire de la République française le 28 novembre 1944.
Aucune publicité tapageuse, aucun programme ne fut publié annonçant que le Général de Gaulle se rendrait à Oradour.
Et ce fut bien ainsi ; il faut laisser à ces ruines leur silence, aux lieux sa désolation, à la barbarie son horreur.
Une visite à Oradour cela ne peut être une cérémonie avec beaucoup de paroles car les mots ne peuvent plus rien.
Une visite à Oradour c est un pèlerinage silencieux dont on repart brisé, douloureux mais au moins affermi et résolu à lutter pour qu’il n’y ait plus jamais d’Oradour sur Glane dans le monde….








Visite du Général de Gaulle à Limoges le 4 mars 1944.
A Limoges, libérée depuis le 21 Août 1944 par les FMP et FFI du maquis limousin du colonel Guigouin : « le préfet du maquis », sans aucune effusion de sang ( voir l’article précédemment publié sur le colonel Guigoin ). Les attentats commis par » des éléments gauchistes de la Résistance » sont signalés à partir de février 1945.
C’est dans ce contexte que Charles de Gaulle arrive le 4 Mars 1945 dans la cité Capital du Limousin.
L’accueil à Limoges fut spectaculaire, les limougeauds sont présents dans les rues et acclamerent le Chef de guerre, celui qui symbolisa la Résistance Française par l Appel du 18 juin 1940.
Selon le Pasteur Chaudier, c’est lors de son discours au balcon de l’Hôtel de ville que le Général décernera le titre de » Capital du Maquis » à Limoges.
Une immense acclamation salua cette glorieuse appellation.
Après une nouvelle abjuration pressant à toutes les Françaises et tous les Français qu’ils s’unissent réellement, autrement que par des mots, » pour ce grand travail de rénovation nationale » il invita la foule à chanter la Marseillaise qu il entonna en premier.

Christophe SENCIER
Délégué de la région « Nouvelle Aquitaine »
Rédacteur en chef de ‘Infos MMV Nouvelle Aquitaine »
Nous remercions sincèrement les auteurs des photographies et autres documents empruntés pour illustrer cet article. Ceux-ci furent glanés à partir du moteur de recherche « Google » : « Oradour sur glane ». Remerciements réitérés.
Une très grande figure de la Résistance

La Délégation régionale de la « Nouvelle Aquitaine » par son rédacteur en chef et Délégué régional Christophe Sencier, vous propose la découverte des faits de Résistance du :
« lieutenant-Colonel Georges Guingouin«






Citation à l’ordre de la Libération :
« De 1940 à 1942, Georges Guingoin a été un hors-la-loi, l’incarnation de la Résistance civile en Limousin. Les condamnations aux travaux forcés, une à perpétuité et 2 autres à vingt ans, témoignent de l obstination des tribunaux de Vichy à se débarrasser de cet adversaire. En 1942, il organise les premiers éléments du Maquis du Limousin qui allait devenir un des premiers de France, le plus redouté de la police de Laval et Darnand, celui sur lequel les miliciens et les Allemands allaient s’acharner vainement. Pour la période historique, 1940-1942, il estdifficile de faire un choix parmi les faits d’armes du lieutenant-colonel Guingouin. Chef et soldat, il a participé,à la tête de ses troupes, à tous les coups de main, à toutes les embuscades périlleuses, non seulement sur son secteur, mais également et à maintenant reprises, loin de sa zone d’habitation habituelle. Pendant la bataille du Mont Gargan du 17 au 24 juillet 1944, il a donné, à chaque instant, le plus magnifique exemple d’héroïsme, de maîtrise de soi, au mépris le plus total de la mort. Extraordinaire entraîneur d hommes que son exemple galvanise,le lieutenant-colonel Guingouin constitue une des plus belles figures de la Résistance. « Texte écrit au verso du livre : 4 ans de lutte sur le sol Limousin. Vous l’aurez compris l’histoire et l’engagement de cet homme au service du Limousin me fascine et mérite toute mon admiration.
Aussi, concernant ses faits d’armes les plus connus, je voudrais vous narrer celui de sa dernière bataille au Mont Gargan. Au début du mois de juillet 1944, Georges Guingouin avait été averti qu’une offensive allemande se préparait contre le maquis qu’il dirigeait. Le 18, la « 1ère brigade » de Guigouin est attaquée par la brigade allemande du Général Von Jesser arrivee sur les lieux, forte de 500 véhicules divers, appuyée par divers renforts, ce qui déclenche la bataille du Mont Gargan, qui prend fin le 24 juillet. Après une semaine de combats acharnés et sanglants, les maquisards de cette bataille ont permis de bloquer la remontée des troupes allemandes vers les côtes normandes.

Ce retard de plusieurs jours sera considérée par le Général Eisenhower comme un élément important et déterminant dans l’issue de la bataille de Normandie, en retardant arrivée de renforts allemands. Les maquisards perdent 97 hommes ( 38 morts, 54 blessés et 5 disparus) contre 342 tués et blessés pour les Allemands. Une stèle gravée ☆ et érigée le 06 juin 1994 au sommet de cette colline, est devenue un lieu de mémoire, où, tous les ans une cérémonie est organisée pour le jour anniversaire de cette bataille. Comme tous les ans, je ne manquerai pas le 6 juin prochain ( si les conditions sanitaires le permettent) de participer à cette très importante cérémonie pour le Limousin en représentant l Association Nationale des Mémoires du Mont Valérien.

☆ Inscription sur la pierre de mémoire : Dans le secteur du 17 au 24 juillet 1944, après le parachutage de conteneurs par les forteresses alliées le 14, les Franc-Tireurs et Partisants du Colonel Georges Guingouin se sont opposés aux unités allemandes du Général Ottenbacher. 4 à 5000 hommes s affrontèrent. Les pertes allemandes furent de 342 tués et blessés et celles de la 1ère brigade FTP de 38 tués, 54 blessés et 5 disparus.
Ne jamais les oublier!

Christophe SENCIER
Délégué Régional de la Nouvelle Aquitaine
de l’Association Nationale Mémoires du Mont-Valérien