Poètes et résistants

La FNAC nous parle des plumes de l’armée des ombres.

À l’occasion du soixantième anniversaire du débarquement de Normandie, les éditions Seghers ont réédité un ouvrage qui est entré dans la légende après la Seconde Guerre mondiale :

« La Résistance et ses poètes »

paru pour la première fois en 1974. Dans cette anthologie, enrichie d’une préface et de documents iconographiques inédits, Pierre Seghers retrace l’aventure individuelle et collective des poètes qui se sont engagés, au risque de leur vie, dans la lutte contre l’occupant, lors d’une des périodes les plus sombres de notre Histoire. L’anthologie de poèmes rassemble les grands noms de la poésie française du XXe siècle (Aragon, Char, Desnos, Eluard, Supervielle, Tardieu, Vercors) mais aussi de belles voix de poètes oubliés (comme celle de Marianne Cohn, militante des Jeunesses sionistes fusillée par les nazis à l’âge de vingt-trois ans)

Quelques poètes résistants : Paul Éluard (Poésie et vérité, 1942)

 » LIBERTÉ »

Paul Éluard

Au rendez-vous allemand, 1945), Robert Desnos (État de veille, 1943) il était également membre du réseau de résistance « Agir » et fabriquait des faux papiers pour des résistants et des juifs. Arrêté et déporté, il mourut au camp de Terezin, en République tchèque, en 1945.

Louis Aragon (Le musée Grévin, 1943 ; La Diane française, 1945)

René Char (Seuls demeurent, 1945) chef départemental d’un réseau de résistants dans les Basses-Alpes. Son pseudonyme de résistant était « Capitaine Alexandre ».

De nombreux poètes combattants et prisonniers sont restés dans l’anonymat. Leurs textes exprimaient leur amour de la liberté et de la vie, leur haine pour l’ennemi, leur admiration pour tous les résistants, leur douleur pour tous les déportés, fusillés et prisonniers.

Par leur poésie, ces poètes ont prêté main forte aux résistants et combattants clandestins contre l’occupation allemande. Leurs poèmes, rapides à lire, faciles à mémoriser, aisés à diffuser, ont dénoncé les atrocités de la guerre et porté des messages de révolte et d’espoir. La poésie a ainsi servi à faire passer des messages entre les différents groupes de résistants.

Exemple : Le poème « Liberté » de Paul Éluard a été parachuté par l’aviation anglaise en milliers d’exemplaires sur la France et les pays occupés, comme s’il s’agissait d’armes ou de tracts. Il a redonné espoir en la victoire des Alliés aux populations et aux combattants clandestins des maquis.

Nous vous recommandons la lecture de « La résistance et ses poètes » Edition Pierre Seghers.

Remerciements à la FNAC ainsi que les propriétaire des photos et les photographes et Google qui participent ainsi au transfert de la mémoire.

Patrick Ourceyre Secrétaire Général Exécutif MMV

CHRONIQUES MEUDONNAISES : 1930-1945

DANS LE CADRE DE NOTRE « Charte de Partenariat » avec l’ANMONM

(Association Nationale des Membres de l’Ordre Nationale du Mérite)

Chers amis,

Je suis ravis de recommander à votre attention l’ouvrage de Madame Emmanuelle DECLERCK « CHRONIQUES MEUDONNAISES : 1930-1945« 

C’est un ouvrage de références et d’histoire qui vous fera découvrir la vie des Meudonnais depuis 1930 mais aussi pendant la guerre 1939-1945. Il aura sa place dans ma bibliothèque pour une meilleure connaissance de la vie des Franciliens durant cette période.

Merci Madame pour ces recherches et ce beau travail réalisé.

Alain FABER

Président de l’Association Nationale des Mémoires du Mont-Valérien

A lire…..

En 2020, Meudon se souvient de son histoire et commémore le 75ème anniversaire de la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Chroniques meudonnaises : 1930-1945 rend hommage aux Meudonnais d’hier et en particulier aux nombreuses victimes du conflit, parmi lesquelles 34 déportés sur 70 hommes, femmes et enfants envoyés en camps ou en prisons (parce que Juifs, résistants ou les deux à la fois) décédés avant leur retour, 13 résistants fusillés, 52 civils tués sous les bombardements, 108 militaires disparus (dont 68 soldats tombés au front et 27 prisonniers de guerre), 23 STO (dont 18 réfractaires sur les 376 requis au service du travail obligatoire pour partir travailler en territoire du Reich).

Entre 1930 et 1945, l’histoire de Meudon se confond avec le destin national. La vie de ses habitants est bouleversée : crise de 1929, occupation allemande, Libération, retour des nombreux prisonniers de guerre et des 36 déportés survivants (dont 3 mourront rapidement). Chroniques meudonnaises : 1930-1945, c’est le journal intime de Meudon.

Tous les personnages cités sont réels, natifs, récemment installés en ville ou de passage. Ils vivent ces quinze années-là différemment selon leur quartier, leur tranche d’âge, leur milieu social, leurs origines, leurs activités et leurs engagements. Témoins directs et héritiers se sont prêtés aimablement au jeu de l’interview pour restituer des souvenirs de famille et ouvrir leurs archives personnelles, en complément des sources d’information officielles. L’histoire de Meudon à cette époque méritait d’être racontée.

Chroniques meudonnaises : 1930-1945 est le feuilleton d’une ville plurielle dans la tourmente au cœur du XXe siècle. Et pour paraphraser Jean Cayrol, dont le texte lu par Michel Bouquet a servi d’introduction au film d’Alain Resnais Nuit et Brouillard en 1956 : « Même un paysage tranquille. Même un sous-bois verdoyant avec des vols de corbeaux. Même une route ou passe des voitures, des travailleurs, des couples. Même un village paisible à l’ abris de l’agitation parisienne, avec son marché, son clocher… peuvent conduire tout simplement à un camp de concentration ou à une mort certaine ».

Emmanuelle DECLERCK

Cher compagnon, Ravie de l’intérêt que vous portez à mon livre Chroniques meudonnaises : 1930-1945 paru à compte d’auteure en novembre 2020.

Pour toutes commandes de livres

chroniquesmeudonnaises19301945@gmail.com