Mohamed Bel Hadj, né le 18 mars 1905, à Saïda (ex-département d’Oran) en Algérie et mort le 10 janvier 1945 à Sainte-Marie-aux-Mines (Haut-Rhin), est un militaire français, compagnon de la Libération.

Il est l’un des compagnons de la Libération peu connu du 22e Bataillon de Marche nord-africain (22e BMNA) de la 1re division française libre (1re DFL).
Au sein de l’armée de Vichy, à la campagne de Syrie contre les forces anglaises et gaullistes, il est blessé à la jambe par éclat d’obus, le 19 juin 1941, devant Merdjayoum.
Le 6 août 1941, il choisit de déserter pour s’engager dans les Forces françaises libres. Promu adjudant en octobre 1941, il est affecté dès sa création à la 22e Compagnie Nord-africaine (22e CNA) formée avec des tirailleurs nord-afr792 ralliés à la France libre. La compagnie est rattachée à la 1ère Brigade française libre du général Koenig et participe à la campagne de Libye.
Par deux fois, au péril de sa vie, il sauve son commandant de compagnie à Bir-Hakeim en juin 1942. Il prend part à la campagne d’Italie où il débarque avec la 1ère Division française libre (1ère DFL) le 20 avril 1944. Promu adjudant-chef le 1er juillet 1944, il débarque en Provence le 17 août 1944, prend part aux combats de libération de la Provence et de la vallée du Rhône. Il est promu sous-lieutenant le 25 novembre 1944.
Le 9 janvier 1945 pendant la campagne d’Alsace, il saute sur une mine en conduisant une patrouille à Dambach dans le Bas-Rhin. Mortellement blessé, il dit au médecin : « Le lieutenant Bel Hadj va mourir, mais cela ne fait rien. Vive la France ! ». Il décède dans l’heure suivante, pendant son transfert à l’hôpital. Il est inhumé au cimetière national de Sigolsheim dans le Haut-Rhin parmi les 792 tombes de militaires maghrébins.

Nous ne devons pas oublier ces valeureux combattants venus combattre pour notre liberté.
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Patrick Ourceyre Mémoires du Mont-Valérien.