
Hubert GERMAIN dernier des Compagnons de la Libération

Il est le dernier compagnon de l’ordre de la Libération et sera enterré au Mont-Valérien comme prévu et demandé par le Général De Gaulle.
A 18 ans en écoutant la reddition de la France annoncé par le Maréchal Pétain, il décide de rejoindre l’Angleterre. Il veut combattre et en découdre avec l’ennemi et s’engage dans la légion étrangère.
Le 26 novembre dernier, à 100 ans il est présent aux Invalides lors de la cérémonie rendue en hommage national à Daniel Cordier « Caracalla » secrétaire de Jean Moulin.
Dans son fauteuil roulant, entouré par deux légionnaires, portant sa croix de la Libération et sa grand-croix de la Légion d’Honneur, coiffant son béret vert, il impressionnait par son regard lointain semblant perdu au loin devant cette cour immense où reposait le cercueil de son compagnon.
Quelles pouvaient être ses pensées en ce moment de recueillement et de souvenir pour l’un de ses camarades de combat ? Interrogé sur ce qu’il ressentait il a répondu « le poids très lourd que je vais devoir porter au nom des 1037 compagnons de la libération disparus »
Patrick Ourceyre
Secrétaire Général Exécutif MMV