
Il y a bien des manières différentes de faire de la résistance en temps de guerre ou de nos jours en temps de paix et chaque pays peut avoir sa propre manière de résister.
Résistance militaire : Espionnage, renseignements, réseaux d’évasion, attentats, sabotages etc. Un nombre important de nos concitoyens ont su le faire dans les circonstances tragiques que notre belle France a connues.
Résister à un envahisseur n’est jamais simple car il faut prendre position parfois contre une partie de la population qui ne partage pas forcément un choix souvent héroïque.
Décider de prendre les armes ou d’agir autrement en aidant, sauvant, cachant des personnes menacées ou recherchées. Il faut beaucoup de courage et peut être aussi quelque peu d’inconscience pour agir contre sa propre famille, ses amis.
Prendre des risques importants pour être en mesure de fournir des informations ou transmettre des messages. Partir parfois loin de tous pour mieux servir son pays et participer ainsi à la victoire.
Résistance civile : par l’utilisation de la radio, des journaux, de l’affichage. Porter aide et assistance à ceux qui souffrent, leur venir en aide chaque fois que cela est possible tout en prenant certains risques calculés.
Aujourd’hui, nous sommes encore amenés à résister mais les circonstances sont devenues bien différentes. Nous devons pourtant faire acte de résistance au quotidien dans bien des domaines mais souvent avec beaucoup moins de risques. Résister aux achats impulsifs, aux incitations permanentes de la publicité etc.
« Ne pas subir » telle était la devise du maréchal Jean de Lattre de Tassigny qui résume ainsi son choix de vie, et sa loi de l’action donc résister.
Nous devons donc continuer et poursuivre nos actions pour la transmission de la mémoire en particulier auprès des jeunes générations afin que la résistance ne reste pas un vain mot.
Patrick Ourceyre Secrétaire Général Exécutif Mémoires du Mont-Valérien