
Il y a 80 ans, 48 soldats du 25ème régiment de tirailleurs sénégalais étaient exécutés par les Allemands, à Chasselay, à 15 km de Lyon.
Ce massacre témoigne d’une haine raciale propagée par les nazis. Le 20 juin 1940, 48 hommes sont exécutés parce qu’ils étaient noirs. Ils sont séparés des blancs, et reçoivent l’ordre de fuir, les mitrailleuses ouvrent le feu, les abattent dans le dos.
Le « tata », enceinte sacrée en wolof, est couleur ocre, il est comme un bout de terre africaine à Chasselay. Ce lieu de mémoire et de recueillement est propriété du ministère des Armées et a été classé nécropole nationale en 1966. Il est géré par l’Office national des anciens combattants et victimes de guerre (ONACVG).
Magali Molina qui gère le cimetière pour l’ONACVG nous dit : « Ce sont des soldats qui ont été, malheureusement, oubliés pendant très longtemps ».
Depuis juin 1942, ces tirailleurs reposent sous le drapeau français. Chrétiens, musulmans ou animistes, ils sont enterrés dignement par la volonté d’un homme : Jean Marchiani qui était, à l’époque, responsable local des anciens combattants.
Notre association veille à ce qu’Il ne nous faut jamais oublier la mémoire contre le silence et l’oubli.
Patrick Ourceyre Secrétaire Général Exécutif Mémoires du Mont-Valérien.
Nous remercions le 13 h00 de TF1 du 3 février pour son reportage nous rappelant ces valeureux combattants. Nous recommandons également la lecture de nombreux articles sur le Web avec « Tata de Chasselay » comme mot de recherche